|
Sous le signe du bonheur gastronomique et
cinématographique...
Extase des papilles
gustatives et frissons du cinéma d’action: c’est sous ce double étendard qu’a
rayonné, le dimanche 17 novembre 2019, la dernière sortie de l’année du CCR
concoctée par Marc R. et Luciano. Vingt-neuf membres et sympathisants du club,
un chiffre réjouissant pour les organisateurs, se sont donné rendez-vous à la
brasserie de Montbenon, à Lausanne, avant de rejoindre le Flon pour savourer un
film de haute volée, «Le Mans 66». Ce long-métrage, réalisé par l’Américain
James Mangold, retrace avec brio la rivalité entre Ford et Ferrari dans les
années 1960 au cœur de l’épreuve mancelle. Au box-office, son succès est tel
qu’il casse la baraque sur la plupart des continents.
Dans un joyeux brouhaha sur fond d’ambiance enjouée, avec des discussions
intéressantes et des rires communicatifs fusant de toutes parts, les convives de
la brasserie de Montbenon ont dégusté des mets à la fois goûteux et raffinés.
Entre terrine artisanale au faisan et bolets, cordon bleu de poulet fermier au
jambon de campagne, raviolis de chevreuil aux champignons des bois, les
réjouissances gastronomiques ont marqué les esprits et affolé les sens. Les vins
de qualité, dont un excellent rouge corsé de la Côte vaudoise, ont ajouté à ce
mémorable moment de plaisir de la table.
Lors d’une brève allocution, le président du CCR a remercié les
participants, tout en saluant la présence de deux nouveaux membres. A cet égard,
notre club connaît ces dernières années un développement constant, à tel point
qu’il peut désormais revendiquer soixante-neuf affiliés. Révélateur de cette
heureuse évolution, le nombre d’activités ne cesse, lui aussi, d’augmenter.
Toujours sur la brèche, le remuant Marcello a d’ores et déjà planifié une
nouvelle expédition en terres sardes l’année prochaine.
Après le bonheur de la bonne cuisine, les participants ont donc été
ensorcelés par la magie du septième art en admirant «Le Mans 66». Votre
serviteur l’avoue sans équivoque, il craignait que le film ne verse dans une
célébration un peu béate et niaise du patriotisme et du génie automobile
américains.
Fort heureusement, l’œuvre de James Mangold narre avec un vrai souci des
nuances une fascinante tranche du sport auto. Elle décrit avec délicatesse et
intelligence des personnalités marquantes des années 1960. La galerie de
portraits, Henry Ford II, Enzo Ferrari, le pilote britannique Ken Miles
(fabuleux Christian Bale!), l’ingénieur Carroll Shelby (brillant Matt Damon!),
ne manque pas de piquant et de réalisme. Et que dire des scènes de course au
Mans, avec le duel mythique entre la Ford GT 40 de Miles et la Ferrari 330 P3 de
Lorenzo Bandini: époustouflantes, haletantes et d’une virtuosité incroyable. Un
tout grand moment de cinéma.
Eugenio
|